Abreuvée d’éco-labels, de compensation carbonne, d’empreinte écologique, de bioparcs,  d’écolodge, éco-resorts, écogîte, écotourisme, éco-volontariat, de tourisme solidaire, durable et responsable, de commerce équitable et autres authenticités vertes, je suis devenue éco-sceptique !

 

Un secteur économique de poids

Le tourisme est une des premières industries mondiales et est en croissance continue. En 2011, selon les données du Baromètre OMT du tourisme mondial (janvier 2011), le nombre d’arrivées de touristes internationaux est passé de 939 millions en 2010 à  980 millions. Avec une activité évaluée en 2011 à 6.300 milliards de dollars (9,1% du produit intérieur brut mondial), le secteur du tourisme a représenté 255 millions d’emplois sur la planète. L’industrie du voyage et du tourisme est l’un des secteurs les plus vastes et les plus dynamiques de l’économie mondialisée . Elle représente plus d’un tiers de l’ensemble du commerce mondial de services et elle est l’un des secteurs de l’économie mondiale qui affiche la croissance la plus rapide. L’OMT prévoit une croissance de 3 à 4% en 2012. (source http://www.veilleinfotourisme.fr )

 

Des réalités préoccupantes

Bien-sûr que :

  • le tourisme de masse a certainement un impact négatif sur les plus beaux endroits de la planète
  • le ciel n’a jamais été aussi bondé
  • les avions de ligne sont responsables d’une part du réchauffement climatique
  • les écosystèmes ont été dégradés
  • la pauvreté, la misère sont insupportables…

 

 Des idées consensuelles

Il est certain que je suis favorable :

  •  au respect des différentes cultures et des personnes
  • aux mesures de protection de l’environnement
  • à améliorer le bien-être des populations locales en achetant local
  • aux carburants alternatifs
  • à ne pas jeter ses déchets n’importe où
  • à ne pas gaspiller l’eau
  • au voyage lent
  • à la gastronomie locale…

 

Le vert nous va si bien

Mais, maintenant que l’écologie est à la mode, j’ai l’impression qu’on la met à toutes les sauces du marketing. Les slogans publicitaires me paraissent souvent en décalage avec la réalité. C’est bien de se donner une image d’entreprise de tourisme responsable et écologique.  Mais n’y a-t-il pas plus d’argent investi dans la publicité et la communication  que dans les actions en faveur de l’environnement ? Comme dans les autres industries, toutes les entreprises du tourisme passent au greenwashing !

Je suis une voyageuse responsable mais très sceptique devant la jungle des labels et du vocabulaire employé pour passer au vert toute cette industrie touristique. Je ne m’y retrouve pas et j’ai souvent l’impression d’être prise pour une imbécile.

Qui peut me convaincre du contraire ? Vous êtes éco-convaincu ou éco-sceptique ?

 


Cet article a 3 commentaires

  1. Hachi

    Je suis un peu partagée…

    Disons que voyager, ça aura toujours des conséquences aussi négatives pour la planète… Mais qu’on peut tenter de « limiter » son impact. Au delà du label, il faut voir ça à un niveau personnel : privilégié les transports en commun dès que l’on peut au lieu de prendre un taxi, éviter de « ramasser » des souvenirs sur des sites historiques…
    Ici en Thaïlande, il y a de vraies bonnes initiatives de la part d’hôteliers, qui ne fonctionnent qu’à l’énergie renouvelable (éoliennes, panneaux solaires) et qui ont leurs propres cultures pour alimenter le restaurant… Des démarches qui font une différence à mon sens, et le voyageur lambda va retrouver tout le confort qu’il souhaite (ça va du 3 au 5*)

  2. Family Ecolodge

    Pour ma part, je suis aussi un peu partagé.
    Je suis d’accord avec tout ce que vous dites dans l’article ci-dessus sylvie. Les marketeurs ont trouvé une niche qu’ils vont utiliser jusqu’à épuisement. C’est notre société qui est faite comme cela et c’est un peu dommage.
    Cependant, j’ai confiance en la nature humaine. De nombreux projets touristiques éco-responsables voient le jour chaque année, ce qui permet petit à petit, d’éveiller la conscience collective, sur le sujet du respect de l’environnement.

  3. Monica et la mer

    oui la planéte est malade de nos inconcéquences , nous allons partout
    pour tout voir bien sur , sur terre su mer et dans les airs
    la mer est polluée , par des déchets de toutes sortes , et pas des moindres
    la terre aussi , et l air que sillonnent tellement d avions
    même les sentiers de randonnées , ls petites iles fragiles agresés par des marches des batons ect
    alors que faire ?? rester en place ?? nous n y arriverons jamais
    tout celà , tous ces voyages sont sources de profits
    les campagnes ne ressemblent plus a ceux que j ‘ai connues enfants ,
    la mer reste à vue pareille , mais ont sait ce qui se cache dans ses profondeurs de la pollution
    et la déforestation , pour construire des routes à travers des pays grandioses
    on pourrait en dire et en dire
    c est triste c est grave pauvre terre

    ton article est trés bon et nous consenent tous
    kénavo la voyageuse

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