Blue Lagoon – Islande

Peux-tu te présenter ? Je m’appelle Cécile, j’ai 23 ans, et je suis en dernière année de webmarketing à Angers. Avant cela, j’étudiais les langues étrangères et le marketing international. J’ai toujours aimé l’apprentissage des langues étrangères, et voyager est vite devenu une passion.

Dans quel pays es-tu allée pour tes études ou ton stage étudiant ? Pour quelle durée ? En ce moment, je suis en Islande depuis 6 mois pour mon stage de fin d’études. Je repars en France dans quelques jours. L’an dernier, j’étais à Singapour pendant 7 mois pour un stage marketing également.

Erasmus ou non ? J’ai effectué un Erasmus à Madrid lors de ma licence de langues, et c’est un souvenir incroyable. Cinq mois à cent à l’heure !

Pour quelles études ? Je suis actuellement donc en 2e année de Master Webmarketing à l’Université d’Angers.

Thorsmork – Islande

Maîtrisais-tu déjà la langue du pays ? Je ne parlais pas du tout islandais avant de partir, et je crois que je peux dire qu’aujourd’hui, je ne le parle toujours pas 🙂 Quelques mots, tout au plus. C’est une langue très difficile, la prononciation est incroyablement complexe pour les étrangers. Mais les islandais sont tous bilingues en anglais, ou presque, donc tant que l’on parle anglais, il n’y a pas de soucis particuliers.

Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Je n’ai pas eu de difficultés particulières pour trouver ce stage dans la mesure où je ne me fixe jamais un seul pays comme objectif, au risque d’être déçue. J’envoie donc des CV en candidatures spontanées partout dans le monde. Le plus important étant d’envoyer au maximum. Lorsque je cherche un stage, c’est au rythme de 20 mails par jour. J’envoie généralement 250 CV en tout. Il ne faut pas s’attendre à recevoir des réponses systématiquement, surtout lorsqu’il s’agit de candidatures spontanées.

Es-tu satisfaite de la qualité des cours ou du stage ? J’ai adoré travailler ici. J’ai travaillé dans un tour opérateur français basé à Reykjavik. Le tourisme est une industrie extrêmement importante dans le pays. C’est donc très enrichissant de participer à tout ça. C’était ma première expérience professionnelle dans le tourisme, et j’ai bien trouvé ma voie je crois !

Comment as-tu financé ce séjour ? En Islande, les stages sont rarement rémunérés. En revanche, les stagiaires ont généralement le droit à des avantages. L’entreprise a donc payé mon billet d’avion, mon logement et ma carte de transport. Vivre à Reykjavik a donc finalement été plus avantageux que la vie en France !

Myvatn – Islande

Quel type de logement as-tu trouvé ? L’entreprise s’en est donc chargé, mais cela n’a pas été facile. La demande est très importante. J’ai donc passé d’abord deux mois en auberge de jeunesse avant de déménager dans un studio en centre ville. Pas très grand, mais l’emplacement était idéal, et les prix ici sont exorbitants, donc j’étais très très heureuse !

Qu’est-ce que ça t’a apporté ? Vivre à l’étranger est un enrichissement quotidien. On apprend énormément des rencontres que l’on y fait. Parler avec les gens permet aussi d’avoir un certain recul sur la France, la façon dont les étrangers nous voient, la façon dont les Français se comportent. On gagne aussi en connaissances culturelles, et donc en tolérance, en ouverture d’esprit. C’est très important.

Gardes-tu des amis internationaux rencontrés pendant cette expérience ? J’espère ! Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, garder contact est devenu très simple. On partage des souvenirs, des photos et des vidéos en un clic. J’ai en tout cas gardé contact avec les amis que j’ai rencontré à Singapour l’an dernier, donc je pense que cela sera pareil cette année !

Recommandes-tu de tenter cette expérience d’expatriation ? Pourquoi ? Oh que oui ! Comme je l’ai dit, l’expatriation, c’est la meilleure manière de découvrir un pays. Lorsque l’on est expatrié, on perd le statut parfois critiqué de touristes, on découvre des bons plans, etc. Rencontrer les locaux est une chance et pouvoir discuter avec eux et échanger sur des sujets est très intéressant.

Est-ce ça t’a donné envie de voyager, ou de t’expatrier ? Où ? C’est donc ma troisième expatriation, et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin ! Je n’ai pas d’idées précises, je cherche donc un premier emploi dans le tourisme donc je verrai où les opportunités m’emmènent. L’adrénaline de ne pas savoir où l’on sera dans 6 mois est terriblement excitante.

Peut-on lire ton parcours sur un blog ? Bien sûr ! Vous pouvez me lire sur cecile-ailleurs.fr !

Cet article a 10 commentaires

  1. Armelle

    Un pays curieux qui m’attire mais j’ai de loin dépassé l’âge d’étudier… J’envie ces jeunes auxquels l’opportunité est offerte de s’expatrier dans le cadre de leurs études et de soupirer sur mes jeunes années seulement parisiennes ! Joli témoignage ! Bonne journée

  2. Laura - Far West Coast

    J’aime beaucoup le blog de Cécile ! C’est chouette de pouvoir en découvrir un peu plus grâce à cet interview !

  3. Jordane de MonBonPote

    @Armelle: Oooooh Armelle! Il n’y a pas d’âge pour apprendre et étudier…
    L’Islande devient soit disant la destination qui monte beaucoup niveau tourisme. En tout cas respect, car c’est pas le pays où j’aurais choisi de faire mon stage de fin d’études, chapeau l’artiste !

  4. Petitgris

    L’Islande, le pays où je retournerai sûrement ! Mais pour apprendre l’islandais : bonjour ! lol Comme Armelle je regrette que dans ma lointaine jeunesse il n’était jamais question d’expatriation ! Elle a toute la vie Cécile et le monde est grand : belles découvertes à elle ! Bonne semaine Sylvie Bises

  5. Yeude

    Joli parcours ! C’est chouette de voyager en étudiant ! Et l’Islande, c’est juste Wahou, je rêve d’y aller !

  6. olivier

    Un très joli parcours. Mais j’aimerais savoir, l’entreprise a payé son billet d’avion, son logement et sa carte de transport. Mais comment elle payait la nourriture et les sorties ? Elle avait économisé avant ?

  7. Amelie

    Sympa ces interviews! En tout cas Cécile a bien raison d’en profiter, un stage c’est parfait pour se faire une idée de l’endroit où l’on veut vivre plus tard… le problème c’est que quand on commence ça devient difficile de rentrer, je suis partie après mes études en Asie et j’y suis toujours…

  8. Cécile

    Bonjour ! Oui je n’avais que mes sorties et mon budget nourriture à payer, donc comme en France. Pas de soucis de ce côté là 🙂

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