On a fait leur connaissance dans l’article Voyager en cargo,  Claire et Guillaume, partis 16 mois autour du monde ont continuer à voyager autrement.

 

 

Ils ont voulu donner du sens à leur voyage et ils se sont plusieurs fois arrêtés pour travailler bénévolement dans des organisations locales de protection de l’environnement ou impliquées dans l’économie sociale et solidaire.

 

 

Je les ai interviewé :

 

Des missions bénévoles dans des associations locales

Sur chaque continent visité, vous avez été à la rencontre d’associations et fait du bénévolat ( résumé des actions associatives).

Si vous deviez n’en citer que deux, quelles sont vos expériences les plus marquantes ? Nous avons à chaque fois eu un accueil extraordinaire de la part des structures que nous avons visitées. Ce n’est pas rendre justice aux autres que de n’en citer que deux.

 

  • La première est sans doute celle qui nous a été offerte par Inti Illimani en Bolivie. Cette association promeut l’utilisation des cuisines solaires pour remplacer le gaz ou le bois dans l’utilisation quotidienne pour la cuisson des aliments en Bolivie. Les rayons du soleil chauffent la nourriture à travers une double-vitre et leur action est renforcée par l ‘utilisation de plaques en aluminium. L’association fournit les cuisines en kit aux bénéficiaires et pendant un cours-atelier d’une semaine, ceux-ci apprennent à la monter eux-mêmes et à s’en servir. Tout d’abord l’association nous a ouvert les bras comme si nous étions de vieux copains et nous a ensuite donné l’opportunité d’aller à la rencontre des bénéficiaires. Ce qui nous a le plus plu est d’avoir participé à des actions très concrètes (assemblage des kits, cuisine, etc.) dont le contenu était bien loin de notre quotidien professionnel. Puis, nous avons été fascinés par le quotidien des villageois qui nous recevaient. Des liens se sont tissés entre les participants et nous avons pu apprendre sur les modes de vie des uns et des autres. Nous avons adoré écouter les discussions de nos hôtes, le soir, après une journée bien chargée, sur Evo Morales, les cultivateurs de coca, le développement du pays et que sais-je encore autour d’une bonne tisane aux herbes ! Ou encore de terminer l’atelier en se gavant de oca, de pommes de terre accompagnés de la traditionnelle chicha !

 

  • La deuxième est celle du wwoofing dans une ferme indienne. Le wwoofing est un réseau qui met en relation des fermes biologiques avec des volontaires. En échange de quelques heures de travail par jour, les hôtes offrent le gîte et le couvert aux voyageurs. Ce qui nous a marqué dans cette expérience est l’extrême dénuement des familles qui travaillaient la terre. Nous avions été en contact avec le propriétaire de la ferme, qui, s’avéra ne pas travailler la terre mais employait des ouvriers agricoles qui logeaient dans les dépendances de la ferme. Nous ne nous attendions pas à un tel écart entre des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et l’utilisation d’une main d’oeuvre si bon marché ! Pour caricaturer un peu, les vaches de la ferme faisaient l’objet d’une meilleure attention que les pauvres êtres humains vivant et travaillant sur les mêmes lieux. Le propriétaire de la ferme n’est pas resté bien longtemps et nous nous sommes retrouvés à travailler avec les ouvriers alors que ceux-ci ne parlaient pas anglais et que nous ne parlions pas leur langue ! Nous aurons découvert que la communication par le regard et les gestes étaient assez  efficaces ! Nous aurons planté de l’ail, taillé les arbres du verger (mandariniers, grenadiers, etc.) et ramassé les fruits. Entre les travaux agricoles, nous étions largement abreuvés de chai, le délicieux thé indien aux épices et lait, et nous nous sommes régalés de dal, chapati et autres plats indiens. Le plus drôle dans l’histoire est que nous avons été les premiers wwoofers de la ferme et que nous sommes persuadés que les ouvriers agricoles n’avaient pas été briefé sur notre arrivée et ce qu’on attendait de nous. Cela ne les a pas empêché de nous accueillir sans avoir l’air surpris et de nous ouvrir leurs portes sans rechigner !

 

 

Leur blog A la croisée des chemins est riche de toutes leurs expériences.

Retrouvez Claire et Guillaume pour une interview plus approfondie dans un prochain article.

 

 

Cet article a 4 commentaires

  1. Petitgris

    J’ignorais qu’il était possible de contacter des associations de bénévolat à l’étranger…j’ai toujours voulu le faire de France…ce fut la cata ! Merci de me faire virtuellement partager leur expérience. Bon dimanche Bises

  2. Diem

    C’est une belle façon d’aller à la rencontre des habitants du pays, de partager avec eux une action communautaire, que du bon et de la découverte humaine! Bon dimanche Sylvie

  3. chanone

    tes articles sont vraiment très intéressants merci beaucoup ! bises et bon Dimanche !

  4. Sylvie

    Merci Chanone, Diem et Petitgris pour vos commentaires.
    Je suis d’accord avec toi Petitgris, pas si facile le bénévolat !

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